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Intolérance à l'histamine: troubles digestifs, fibromyalgie, covid long et lyme chronique


Introduction

L’intolérance à l’histamine est une problématique de santé qui prend de plus en plus d'ampleur à travers le monde, particulièrement dans les pays industrialisés. Bien que cette molécule soit principalement connue dans le cadre des allergies, son rôle dépasse de loin ce domaine. L’histamine est présente dans notre corps et dans notre alimentation, jouant des rôles essentiels dans divers processus physiologiques. Cependant, lorsque son métabolisme est perturbé, elle peut entraîner une série de symptômes débilitants qui ne sont pas toujours bien compris ou diagnostiqués. Cette intolérance peut imiter des allergies ou des maladies chroniques, rendant le diagnostic complexe.

Dans cet article, nous explorerons en profondeur ce qu'est l'histamine, les mécanismes sous-jacents à l'intolérance, ses symptômes et les méthodes pour gérer cette condition. Cet état, bien qu'encore mal compris dans certaines sphères médicales, semble être lié à la croissance de diverses intolérances alimentaires, exacerbées par les modes de vie modernes, le stress et les changements dans l'alimentation.

 

Qu’est-ce que l’histamine ?

L'histamine est une amine biogène, synthétisée à partir de la L-histidine, un acide aminé essentiel. Elle joue un rôle clé dans notre système immunitaire et intervient dans les réponses inflammatoires et allergiques. L’histamine est stockée dans certaines cellules, notamment les granulocytes basophiles et les mastocytes, qui sont des types de globules blancs impliqués dans la défense immunitaire. Lorsqu'un allergène ou un autre déclencheur est détecté, ces cellules libèrent de l’histamine, provoquant des symptômes tels que des démangeaisons, des rougeurs et des inflammations.

Outre son rôle dans les allergies, l'histamine est également cruciale dans d'autres fonctions corporelles. Elle intervient dans la régulation de l'acidité gastrique, aidant ainsi à la digestion, et agit en tant que neuromédiateur dans le cerveau, influençant des processus tels que l'éveil et la vigilance. L’histamine peut également provenir de sources exogènes, c'est-à-dire être apportée par l'alimentation, en particulier par des produits fermentés ou vieillis comme certains fromages, la charcuterie ou le poisson fumé. Certains aliments naturellement riches en histamine, comme les tomates et les épinards, peuvent également contribuer à son excès dans l’organisme.

Cependant, lorsque le corps ne parvient pas à dégrader correctement cette histamine, celle-ci s’accumule et peut provoquer une intolérance, générant un large éventail de symptômes, sans qu’une réaction allergique proprement dite ne soit en cause.

L’intolérance à l’histamine : une pseudo-allergie

Contrairement aux allergies classiques, qui impliquent une réponse immunitaire spécifique avec la production d'anticorps, l’intolérance à l’histamine relève d’un problème enzymatique. Ce phénomène est parfois qualifié de pseudo-allergie, car bien que les symptômes puissent ressembler à ceux d'une allergie, le mécanisme sous-jacent est différent. Il ne s’agit pas d’une hypersensibilité de type I (allergies immédiates) ou de type III (hypersensibilités retardées), mais plutôt d’un défaut de dégradation de l’histamine due à un déficit enzymatique.

Les enzymes principalement responsables de la dégradation de l'histamine sont la diamine oxydase (DAO) et l'histamine N-méthyltransférase (HNMT). Ces enzymes se trouvent principalement au niveau des cellules de l’intestin. La DAO joue un rôle crucial dans l’intestin grêle en empêchant l’histamine d’entrer dans la circulation sanguine, tandis que les deux enzymes fonctionnent ensemble dans le gros intestin, où se produit une fermentation accrue. Lorsque ces enzymes sont déficientes ou dysfonctionnelles, l’histamine n'est pas correctement dégradée, ce qui entraîne une accumulation dans le corps.

 

Symptômes de l’intolérance à l’histamine

Les symptômes de l’intolérance à l’histamine sont variés et touchent plusieurs systèmes de l’organisme. Ces symptômes peuvent imiter d'autres pathologies, rendant le diagnostic difficile.

Système nerveux central : maux de tête, migraines, nausées, vomissements, bouffées de chaleur, vertiges, confusion mentale (brouillard cérébral).

Système digestif : diarrhées, douleurs abdominales, reflux gastrique, flatulences.

Système cardiovasculaire : palpitations, arythmie, variations de la tension artérielle.

Système respiratoire : congestion nasale, éternuements, rhinite, difficulté à respirer (bronchoconstriction).

Peau : rougeurs, démangeaisons, urticaire.

Système reproducteur : crampes utérines, dysménorrhées.

Système immunitaire : infections chroniques, Covid-long, maladie de Lyme.

Système locomoteur : Fibromyalgie

Ces symptômes, en raison de leur diversité, sont souvent confondus avec d'autres conditions médicales telles que des allergies, des troubles digestifs chroniques, des maladies cardiaques, ou encore des déséquilibres hormonaux. Savoir reconnaître la véritable cause d’une hyper-histaminose est fondamental dans sa prise en charge biologique et fonctionnelle.

 

Causes de l’intolérance à l’histamine

Les causes de l’intolérance à l’histamine peuvent être multiples. Trois grandes raisons se distinguent :

Polymorphisme génétique : Certaines personnes naissent avec une prédisposition génétique à produire moins de DAO ou à avoir une DAO moins fonctionnelle. Ces personnes sont généralement affectées dès leur enfance, avec des symptômes qui apparaissent après l'introduction d’aliments diversifiés dans leur régime alimentaire.

Dommages à la paroi intestinale : Les cellules de l'intestin où se trouvent les enzymes DAO et HNMT peuvent être endommagées en raison de maladies comme la maladie cœliaque, le syndrome de l’intestin irritable (SII), la surpopulation de bactéries dans le grêle (SIBO), la dysbiose intestinale (dysbiose de fermentation mais surtout de putréfactions) ou encore des problèmes biliaires. Lorsque la muqueuse intestinale est enflammée ou endommagée, les enzymes ne fonctionnent plus correctement, entraînant une mauvaise dégradation de l'histamine. Le stress chronique peut également jouer un rôle en perturbant l’intégrité de cette paroi intestinale.

Déficience en cofacteurs enzymatiques : Les enzymes, pour fonctionner correctement, ont besoin de vitamines et d'oligo-éléments. Un manque de ces cofacteurs, tels que les vitamines B6 et C, ou encore des minéraux comme le zinc et le cuivre, peut compromettre l’activité de la DAO.

Voyons juste en format de liste les autres causes :

·        Médicaments allopathiques réduisant l’efficacité des enzymes.

·        Troubles de la méthylation diminuant l’efficacité de la NHMT.

·        Dysbiose de putréfaction saturant la DAO et la HNMT.

·        Destruction de la DAO par les bactéries toxiques du SIBO.

·        Perturbation de la dégradation de l’histamine par Candida albicans.

·        Consommation excessive d’aliments inhibant la DAO.

·        Stress et cortisol impactant l’activité de l’histamine.

·        Prédominance œstrogénique activant la libération de l’histamine.

·        Troubles thyroïdiens favorisant la libération d’histamine.

·        Maladies auto-immunes déclenchant une libération d’histamine.

·        Virus chroniques activant les mastocytes et provoquant une histaminose, notamment dans Covid long

 

Les aliments concernés

Parmi les aliments riches en histamine, on trouve les poissons et fruits de mer comme le thon, le maquereau et les crustacés. Les viandes et charcuteries vieillies, comme le salami et le jambon, sont également riches en histamine en raison des processus de fermentation et de maturation. Les produits laitiers fermentés (fromages vieillis, yaourt), ainsi que les aliments fermentés comme la choucroute, le vinaigre, le vin et la bière, contiennent également de fortes concentrations d'histamine. Les légumes comme les tomates, les épinards, les aubergines et les avocats en sont aussi riches, tout comme certains fruits comme les fraises, les bananes et

Pour ceux qui souffrent d'intolérance à l'histamine, une consommation excessive de ces aliments peut provoquer des symptômes tels que des maux de tête, des éruptions cutanées, des troubles digestifs ou une congestion nasale. Une alimentation équilibrée et modérée en histamine, accompagnée de mesures de prévention, peut être essentielle pour améliorer le bien-être.

Pour une liste plus approfondie des aliments riches en histamine, les lecteurs peuvent consulter celle fournie dans le livre. Une éviction totale suivie par une réintroduction partielle des aliments concernés peut aider à gérer l'hyperhistaminose, mais cette approche ne constitue pas une panacée. La prise en charge optimale de cette sensibilité passe par l'identification de la cause sous-jacente de l'excès d'histamine

 

Les micronutriments et les composant actifs qui peuvent aider à réduire l’histamine

DAO (Diamine Oxydase): Cette enzyme est essentielle à la dégradation de l'histamine dans le système digestif. Les compléments de DAO peuvent être particulièrement utiles pour ceux qui présentent un déficit naturel en cette enzyme.

Quercétine : Cet antioxydant naturel, présent dans les pommes et les oignons, a des effets anti-inflammatoires et peut inhiber la libération d'histamine. * Attention aux personnes allergiques à l’histamine : on a constaté au cabinet que la quercétine tend à empirer leurs symptômes.

Bromélaïne : Une enzyme extraite de l'ananas, elle aide à réduire l'inflammation et les réactions allergiques, et complète bien la quercétine pour un effet synergique.

Vitamine C : Agit comme un antihistaminique naturel, soutient le système immunitaire et aide à dégrader l'histamine. La vitamine C peut réduire la libération d'histamine dans le corps.

Vitamine B6 : Indispensable pour la production de l'enzyme DAO, cette vitamine joue un rôle important dans la métabolisation de l'histamine.

Zinc : Ce minéral est important pour la régulation immunitaire et aide à stabiliser les mastocytes, notamment la libération d'histamine.

Magnésium : Essentiel pour la régulation cellulaire, il calme les réactions inflammatoires et peut aider à diminuer la production excessive d'histamine.

EGCG (Épigallocatéchine gallate) : Principal antioxydant du thé vert. Le thé vert est une source précieuse de composés bioactifs ayant des effets bénéfiques pour les personnes sensibles à l'histamine. Voici quelques composés présents dans le thé vert qui contribuent à réduire les effets de l'histamine :

L-Théanine : Cet acide aminé unique au thé vert est connu pour ses propriétés calmantes et relaxantes. Il aide également à stabiliser les mastocytes, les cellules responsables de la libération d'histamine dans l'organisme, provoquant ainsi les réactions allergiques et inflammatoires.

Scutellaire (Scutellaria baicalensis) : Utilisée en médecine chinoise, elle a des effets antihistaminiques et réduit les inflammations liées aux allergies.

Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) : Ce plantain stabilise les mastocytes et limite la libération d'histamine, souvent utilisé pour apaiser les allergies respiratoires. *Attention : on constate beaucoup de personnes présentant une hyperhistaminose présentant des allergiques à cette plante.

Ortie (Urtica dioica) : Plante aux propriétés antihistaminiques naturelles. Elle aide à réduire les symptômes d'allergie, tels que les démangeaisons et la congestion nasale, et à stabiliser la libération d'histamine.

Curcuma (Curcuma longa) : Grâce à la curcumine, il agit comme un anti-inflammatoire et un stabilisateur des mastocytes, aidant à réduire la libération d'histamine dans le corps.

 

 

Les analyses au cabinet et les analyses de laboratoire pour aider dans la détection d’une hyper-histaminose

Il existe plusieurs méthodes de détection pour diagnostiquer l'intolérance à l'histamine, en cabinet médical ou à distance. Ces techniques permettent de mesurer les niveaux d’histamine et l’efficacité des enzymes responsables de sa dégradation. Les principales approches incluent les analyses de sang à champ noir, de sang sec, ainsi que des frottis sanguins.

Les analyses de sang à champ noir : Cette méthode repose sur l'observation des cellules sanguines en temps réel à l’aide d’un microscope à champ noir. Contrairement aux techniques conventionnelles, cette méthode n’implique pas de coloration ou de fixation des cellules, offrant une vue dynamique de leur morphologie et de leur comportement. Elle permet notamment de détecter des anomalies telles que des infections ou des troubles sanguins qui pourraient indiquer un déséquilibre histaminique.

Les frottis sanguins :Cette méthode classique consiste à étaler une fine couche de sang sur une lame de microscope pour examiner la morphologie des cellules sanguines. Ce test peut également être effectué à domicile sous la supervision d'un expert en biologie nutritionnelle et fonctionnelle.

 

Il existe également des tests spécifiques en laboratoire pour mesurer directement l’histamine ou les enzymes responsables de sa dégradation :

Dosage de l’histamine plasmatique : Ce test mesure les niveaux d’histamine dans le sang. Des niveaux élevés peuvent indiquer une accumulation anormale d’histamine. Toutefois, les fluctuations rapides des taux d’histamine nécessitent souvent plusieurs prélèvements pour une mesure précise.

Dosage de la diamine oxydase (DAO) : Ce test évalue l’efficacité de l'enzyme DAO dans la dégradation de l’histamine. Un faible taux de DAO peut être un indicateur clé de l'intolérance à l'histamine.

Test de l’histamine urinaire : Il mesure les niveaux d’histamine dans l’urine sur une période de 24 heures. Bien qu'il soit moins invasif que les prélèvements sanguins, ses résultats peuvent être influencés par des facteurs alimentaires.

Tests génétiques : Ces tests permettent d’identifier des mutations génétiques affectant la production ou la fonction de l’enzyme DAO, indiquant une prédisposition à l’intolérance à l’histamine.

 

La solution gagnante : la méthode NSSR®

N pour Nettoyer : On commence tout traitement par un nettoyage de tout l’appareil digestif, nous assurant que la bouche est assainie. Une bouche pleine de bactéries va mastiquer la nourriture et va envoyer les bactéries (anaérobiques et aérobiques) plus bas dans la tuyauterie digestive. Il ne sert donc à rien de nettoyer plus bas, quand plus haut c’est la catastrophe ! Des substances spécifiques à la méthode NSSR® sont utilisées pour assainir l’appareil digestif.

 

S pour Sceller : On doit sceller les barrières, qui sont la base de notre système immunitaire : elles précèdent l’immunité innée et adaptative. Si les barrières sont perméables, les bactéries peuvent se balader librement dans le corps. Et si elles se baladent dans notre corps, elles déclenchent libre- ment des réactions immuno-inflammatoires. Vous voyez de ce dont je parle…

 

S pour Soigner : Pour la suite, il s’agit de prendre en charge les muqueuses. Des poly- morphismes de la fucosyllactose (FUT2) sont présents chez 20 % de la population caucasienne. La présence des mucines génère un bon « velcro » d’accroche pour le développement des bonnes bactéries, la lutte contre les mauvaises bactéries et l’élimination des biofilms. Avec le polymorphisme génétique chez les Caucausiens, on trouve donc 20 % de la population caucasienne souffrant d’absence de « bon velcro » FUT2 pour l’accrochage des bonnes bactéries. Les biofilms ne sont que des films biologiques qui retiennent les mauvaises bactéries sous une matrice de cellulose. En gros, c’est le « cache-cache » des bactéries ! Celles-ci sortent et rentrent donc quand bon leur semble. De plus, cette couche de cellulose empêche les produits phyto-aromathérapiques de bien fonctionner. D’où les « échecs » de traitements. Du coup, il ne s’agit plus d’échecs ni de réactions Herxheimer, mais bien de la présence des biofilms. Les prendre en charge devient primordial pour que le reste du corps fonctionne correctement.

 

R pour Réparer : Réparer le système immunitaire intestinal et contrôler l’inflammation systémique est essentiel pour gérer les problématiques d’histamine. Il est crucial de réguler l’activation de l’inflammation impliquant NFkB, les cyclo-oxygénases et les lipo-oxygénases.

 

Les quatre phases de la méthode NSSR® régulent de manière très efficace la cause et les conséquences d’une hyper-histaminose.

 

Conclusion

Prise en charge de l'intolérance à l'histamine

Pour traiter efficacement une intolérance à l’histamine, il est essentiel de prendre en charge les causes sous-jacentes, telles que le SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth), la dysbiose de fermentation, la dysbiose de putréfaction, la mononucléose chronique, le COVID long ou toute autre co-infection sous-jacente comme peut l’être la maladie de lyme. Si ces infections ne sont pas correctement traitées, le système immunitaire continuera de stimuler la production d’histamine pour essayer de combattre ces affections. Cette surcharge constante conduit à des symptômes similaires voire identiques à ceux d'une intolérance à l’histamine.

L’histamine, étant constamment appelée pour répondre à l'infection, ne parvient pas à résoudre le problème sous-jacent, et le corps manifeste alors des symptômes tels que le brouillard cérébral, des douleurs chroniques de type fibromyalgique, des maux de tête, du brouillard cérébral et des troubles digestifs. Ces symptômes sont fréquemment observés en consultation.

La prise en charge de l’intolérance à l’histamine repose principalement sur notre méthode NSSR® accompagné d’un régime strict pauvre en histamine, à suivre pendant une période de 1 à 3 mois. Bien que cette diète soit contraignante (car elle impose d’éliminer une grande variété d’aliments fermentés, vieillis ou riches en histamine), elle permet de réduire la charge d’histamine dans l'organisme. Une fois cette phase initiale terminée, une réintroduction progressive des aliments peut être effectuée, tout en surveillant les symptômes.

Parallèlement à cette diète, des approches complémentaires, telles que la phytothérapie et la micronutrition, peuvent être utiles. L’utilisation de plantes aux propriétés antihistaminiques naturelles, ainsi que la supplémentation en cofacteurs nécessaires au bon fonctionnement de l’enzyme DAO, peut aider à réduire les symptômes. Ces traitements apportent un soutien essentiel dans la gestion des niveaux d'histamine, en particulier lorsque les infections sous-jacentes sont traitées efficacement.

 

L’intolérance à l’histamine est une condition complexe, souvent sous-diagnostiquée, qui peut sérieusement altérer la qualité de vie des personnes affectées. Elle illustre bien comment des déséquilibres alimentaires, métaboliques et les infections chroniques peuvent engendrer des symptômes variés et persistants, difficiles à identifier. Avec une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques sous-jacents et des approches naturelles adaptées, il est possible de mieux gérer cette intolérance et d’améliorer le bien-être des patients. 

 

Vous pouvez trouver plus d’informations dans l’ouvrage : « Intolérances à l’histamine- comprendre les symptômes, les diagnostics et les traitements » éditions du dauphin.

 

(L'image de coverture montre un oesinophile: un globule blanc classique des réactions allergiques)

 


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